Saint-Pierre : Héritage historique, résilience remarquable, destination enchanteresse

Saint-Pierre, une commune française nichée dans le département de Martinique évoque un riche passé historique. Ses résidents sont fièrement appelés les Pierrotines et Pierrotins.

Positionnée à 31 km au nord de Fort-de-France, sur la côte caraïbe au sud-ouest de la Montagne Pelée, Saint-Pierre a été érigée en 1635 par Pierre Belain d'Esnambuc. Durant de nombreuses années, elle fut l'épicentre économique de la Martinique, abritant le Palais du Gouverneur de 1635 à 1692, époque où le siège du gouvernement a été transféré à Fort-de-France. Cela confère à Saint-Pierre le statut officiel de capitale administrative de la Martinique de 1635 à 1692.

Dominée par l'omniprésence de la majestueuse Montagne Pelée en arrière-plan, Saint-Pierre, avec sa baie pittoresque, offre un cadre enchanteur. La sous-préfecture de Saint-Pierre a été établie par décret le 9 mai 1995, signé par le Premier ministre Édouard Balladur.

Située au cœur de l'océan Atlantique, sur l'île de la Martinique, la commune bénéficie d'un climat tropical. Les premiers colons, arrivés en 1635, établissent Saint-Pierre comme point de départ pour la conquête de l'île. Les autochtones, les Caraïbes, préférant l'indépendance à la colonisation, se seraient tragiquement suicidés en se jetant d'une falaise au nord de la ville, désormais appelée le Tombeau des Caraïbes.

L'essor de la ville se nourrit de l'industrie sucrière et du commerce des esclavisés. Le port de Saint-Pierre attire des navires du monde entier, contribuant à son surnom de "Petit Paris", "Paris des Isles", "Perle des Antilles" ou encore "Venise tropicale". En 1900, elle était dotée d'installations modernes telles qu'un réseau d'éclairage électrique, un tramway hippomobile, un théâtre, une chambre de commerce, un asile soignant les aliénés, un jardin botanique et un port dynamique.

Cependant, le 8 mai 1902, l'éruption dévastatrice de la Montagne Pelée a balayé la ville en quelques secondes, laissant 26 000 morts et 40 navires portuaires détruits. Quelques miraculés, comme le prisonnier Cyparis, ont survécu grâce à des murs épais. Malgré des décennies de ruines, Saint-Pierre a été progressivement reconstruite, avec la Chambre de commerce, aujourd'hui l'un des joyaux architecturaux de l'île.

Classée actuellement en tant que Ville d'art et d'histoire, l'économie de Saint-Pierre repose principalement sur le tourisme, en particulier la plongée, compte tenu des nombreuses épaves marines présentes dans son port. En tant que troisième sous-préfecture de la Martinique, elle abrite également une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Martinique, consolidant son rôle actuel dans la région. Ainsi, la commune de Saint-Pierre incarne un mélange captivant d'histoire, de reconstruction et de vitalité touristique.