Léon Compère-Léandre : Témoin de l'enfer, survivant des flammes, mystère de l'éruption de 1902

Léon Compère-Léandre (1874-1936), cordonnier établi à Saint-Pierre en Martinique, vécut une expérience hors du commun lors de l'éruption de la Montagne Pelée le 8 mai 1902.

Descendant d'un condamné déporté de France, âgé de 28 ans à l'époque, il était profondément superstitieux et croyait fermement au diable. Convaincu que les fumerolles émanant de la Montagne Pelée étaient les souffles de l'enfer, il avait pris la décision de se réfugier dans son échoppe de cordonnier, située en sous-sol sous la place Bertin. Isolé du monde extérieur, il avait renforcé sérieusement la porte de son refuge.

Au moment de l'éruption, la maison du cordonnier fut complètement détruite jusqu'au rez-de-chaussée. Cependant, grâce à son isolement souterrain, Léon Compère-Léandre survécut, bien que ses bras, jambes et poitrine aient été brûlés.

Les détails sur la vie de Léon Compère-Léandre restent rares, car il se retira de la vie publique après le désastre. Certaines spéculations suggèrent qu'il aurait survécu grâce à la solidité de la structure de son refuge, tandis que d'autres affirment qu'il aurait réussi à s'échapper, échappant ainsi à la coulée pyroclastique (une hypothèse jugée peu probable). Les opinions divergent également sur ses origines, certaines sources le décrivant comme européen, d'autres comme métis.

En résumé, Léon Compère-Léandre, cordonnier à Saint-Pierre en Martinique, demeure l'un des rares survivants de la tragique éruption de la Montagne Pelée en 1902, mais sa vie postérieure reste enveloppée de mystère, alimentant diverses spéculations sur les circonstances de sa survie.