Charles-Henri Salin : un Drame, une Quête de Justice

Le 18 novembre 1985, Charles-Henri Salin un lycéen promis à un avenir brillant, a été brutalement abattu de trois balles par Michel Maas, maréchal chef des logis de la gendarmerie, à Boissard, Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe.

Charles-Henri Salin, portant son cartable après une sortie de cinéma, croise le chemin d'un convoi de gendarmes patrouillant à Boissard. Sa vie prend fin brutalement avec trois balles touchant son thorax, tirées par Michel Maas.

Le récit est enrichi du témoignage poignant de Chantal Salin Barnier, qui partage ses souvenirs de ce moment tragique. La famille Salin a dû quitter la Guadeloupe, espérant trouver justice lors du procès qui a suivi.

Découvrez le contexte de cette nuit dramatique, où le gendarme Maas prétend avoir tiré en légitime défense, malgré l'absence d'arme dans le sac de Charles Henri. Cette perte inexplicable a déclenché une révolte parmi la jeunesse guadeloupéenne, cherchant à comprendre les circonstances de la mort de ce jeune lycéen.

Le procès ultérieur, délocalisé à Paris en 1990, a abouti à l'acquittement de l'adjudant Maas, suscitant l'indignation et les manifestations dans les rues de Pointe-à-Pitre. Notre site vous plonge dans les détails du procès, soulignant les controverses entourant la décision du tribunal.

Michel Maas est célébré en France malgré les obstacles et les mensonges. L'injustice persistante dans cette affaire a laissé la famille Salin sans réparation pour la perte de leur fils et frère. Notre récit cherche à sensibiliser à cette tragédie et à honorer la mémoire de Charles Henri Salin.

L'association Paroles d'une Grande Terre organise, le Prix Charles-Henry Salin. Un prix décerné par des lycéens professionnels, qui met en lumière la meilleure bande dessinée reportage de l'année, explorant les thématiques cruciales des Droits Humains. Cet engagement remonte à 2016, en mémoire de Charles-Henri Salin, tragiquement assassiné par un gendarme en 1985, dont la mémoire semble s'estomper.