Georges Desportes : L'Héritage d'une Plume Engagée dans la Littérature Martiniquaise

Georges Desportes, né le 26 janvier 1921 à Ducos en Martinique et décédé le 5 août 2016 à Fort-de-France, demeure une figure incontournable de la littérature martiniquaise. Romancier, poète, essayiste, critique littéraire, dramaturge et responsable de programmes à RFO, il a laissé une empreinte indélébile dans le paysage culturel et artistique français. Plongeons dans le parcours exceptionnel de cet érudit des lettres.

Né au cœur de la Martinique  Georges Desportes fut bien plus qu'un écrivain. Son père, Étienne Desportes, notable guadeloupéen, médecin militaire, député, et gouverneur de Mayotte, a certainement influencé le jeune Georges. Ce dernier a suivi une voie littéraire et culturelle remarquable, se hissant au rang de président de l'Institut Aimé Césaire des arts et des lettres des Amériques et de l'Afrique.

Ami intime d'Aimé Césaire, Georges Desportes a croisé le chemin d'autres éminents intellectuels tels que Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas et André Breton. Son engagement dans la vie culturelle s'est également manifesté par son rôle d'adjoint du Directeur Artistique et sa contribution à la revue Les Cahiers du Patrimoine.

Georges Desportes a laissé un héritage littéraire riche et diversifié. Parmi ses œuvres notables, citons "Les Marches souveraines" (1956), "Sous l'œil fixe du soleil" (1961), "Cette île qui est la nôtre" (1973), "Le Patrimoine martiniquais, souvenirs et réflexions" (2005), "La paraphilosophie d'Edouard Glissant" (2008) et "Aimé Césaire, grandeur nature" (2013).

Georges Desportes demeure une icône de la littérature antillaise, un homme dont la vie et les contributions ont transcendé les pages de ses livres. À travers ses œuvres, il a immortalisé la richesse culturelle de la Martinique, laissant derrière lui un héritage littéraire et culturel inestimable. La mémoire de Georges Desportes perdure, rappelant à tous l'importance de préserver et célébrer la diversité artistique.